
Suite à la finale du 1er Tournoi d’éloquence de l’UCLouvain FUCaM Mons, Univers a eu l’occasion d’interviewer la gagnante de cette année qui n’est autre que Sarah Hoyas, étudiante en BAC2 Information et communication.
Comme abordé dans notre article de lundi, les candidates se sont exprimées autour de la citation “Sans progrès, il n’y a pas de paix possible. Sans paix, il n’y a pas de progrès possible” de Kofi Annan.
VL : Tout d’abord, comment te sens-tu suite à cette finale ?
SH : Très contente ! Il faut dire que je n’avais pas écrit mon texte très à l’avance donc j’avais un peu peur… surtout avec le thème. “La paix”, “le progrès”, ce ne sont pas des concepts dont j’ai l’habitude. En études de com’ on n’aborde pas vraiment ces deux sujets-là donc j’ai essayé de le tourner avec des concepts qu’on a vus qui étaient en relation pour essayer de me sentir un peu plus à l’aise avec le thème.
SD : Et concrètement, lors de la préparation du Tournoi d’éloquence, est-ce que celui-ci a pu t’apporter quelque chose en tant que personne ? Est-ce que ça t’a aidée à améliorer tes capacités ou autre ?
SH : Déjà à ne pas me sentir ridicule, à me dire que j’ai ma place. J’ai vu que ça avait fonctionné la première fois donc si on m’a sélectionnée c’est que je vaux quelque chose en quelque sorte. Aussi l’idée d’affronter le public avec mes idées, avec mon texte et non pas un texte déjà pré-écrit comme je le fais en déclamation.
VL : Et qu’est-ce qui a pu t’aider justement pour te déstresser et affronter cet événement ? Comment t’es-tu préparée ?
SH : Je me suis beaucoup préparée devant mes amis qui connaissaient le texte autant que moi au final (rires) ! Je testais mes blagues sur eux. Voir s’ils comprenaient les liens logiques dans le texte et surtout si je répondais bien à la question parce que ça ça avait été quelque chose qui m’était reproché au premier concours que j’ai fait ! J’avais balayé tout le contour mais pas vraiment répondu à la question en tant que telle.
VL : Et du coup qu’est-ce que tu conseillerais à quelqu’un qui voudrait tenter sa chance pour une prochaine édition, pourquoi pas l’année prochaine ?
SH : Déjà, lancez-vous, peu importe la raison ! Certains vont le faire pour l’éloquence. Moi je l’ai fait pour la défense écrite ; écrire un texte et oser le défendre. D’autres vont le faire pour la prise de parole en public. Je pense que les motivations sont différentes chez chacun et que même si on ne va pas jusqu’en finale on peut déjà se dire “Ok, j’ai déjà été plus loin que ce que je pensais. Je l’ai fait alors que je ne m’en pensais pas capable !”
VL : Super, merci à toi d’avoir répondu à nos questions !
Comme le dit Sarah, tenter sa chance est le meilleur moyen de savoir de quoi on est capable. Alors, l’année prochaine, vous aussi, tentez l’expérience du Tournoi d’éloquence !
✍️ : Violette Larcin et Siilen Dig
🖌 : Siilen Dig