Les Cinq Diables – une plongée dans le passé

Cette année, la jeune réalisatrice Léa Mysius revient avec Les Cinq Diables au 75ème Festival de Cannes.

Un film d’1h35 où nous sommes entraîné•es dans le sombre passé d’une simple famille dans la région des Alpes où Vicky, une petite fille aux dons singuliers, vit avec ses parents. 

Sur la frontière entre le drame et le fantastique, Léa Mysius nous fait découvrir un monde tout assez particulier. L’entièreté du film est filmée sur une pellicule 35 mm, qui donne un aspect argentique à tous les visuels – on peut le dire – époustouflants du film. 

Ce choix n’est pas anodin, puisqu’il porte avec lui une certaine nostalgie, thème qui est exploré avec le public tout au long du scénario.
Tandis qu’on plonge dans le passé houleux des parents de Vicky avec sa tante, nous avons l’impression de revivre une expérience que nous connaissons déjà. Ce qui n’est pas complètement faux pour les protagonistes du film qui revivent les épisodes tragiques de leur vie à travers la petite Vicky. 

L’héritage, c’est un thème qui guide toute l’histoire, que ce soit des dons de la petite Vicky aux histoires qui lient Joanne – sa mère, à Julia – la sœur disparue. 

On y voit là une importance au passé et comment il construit notre présent, Léa Mysius nous plonge dans une course effrénée sur une ligne de temps éclatée en morceaux. 

Dans ce monde, tout se passe en même temps, à jamais dans une boucle infernale dans laquelle la jeune Vicky se perd à la recherche de réponses à ses questions. 

Le paysage est également un acteur à part entière, que ce soit les montagnes qui entourent le village, comme un mur infranchissable penchant sur nous tout au long de l’histoire ou le lac, pièce centrale du décor, dans lequel la beauté mais aussi la froideur de celui-ci menacent constamment nos protagonistes. 

On y retrouve là une belle allégorie, en effet, tandis que Joanne – la mère de Vicky, va tous les jours au lac pour plonger dans ses eaux glaciales, frôlant la limite du non-retour. Vicky fait la même chose quand elle se plonge dans les courants houleux et tumultueux de l’histoire qui lie ses parents. 

Dans son nouveau drame fantastique, Léa Mysius nous prend par la gorge avec des visuels brumeux et un scénario truffé de mystère et de beauté qui forment “Les Cinq Diables”

Retrouvez la bande-annonce, ici.

Les cinq diables est visible au Plaza Arthouse cinema mons, ce samedi à 14h. 

Retrouvez toutes les séances, ici.

Ce film a été vu dans le cadre de l’action “Jpeux pas, j’ai cinema” où plusieurs films sont disponibles au public pour la somme modique de 1€. Pour plus d’infos, c’est ici.

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✍️ journaliste : Siilen Dig

✍️ supervision rédactionnelle, relecture et correction : Violette Larcin

🎨 graphiste : Siilen Dig

🎨 supervision graphique et autrice de l’identité visuelle d’Univers : Siilen Dig

📸 photographe/source image•s : “Les Cinq Diables” de Léa Mysius

Author

  • Siilen Dig

    @siilendig a 20 ans et est étudiante en BAC2 en Sciences Politiques. Intéressée par les actualités et les questions sociales, Siilen a tout naturellement décidé de se lancer dans l'Aventure d'Univers. Siilen occupe donc les fonctions de graphiste et de responsable réseaux sociaux au sein de notre journal étudiant !

Author: Siilen Dig

@siilendig a 20 ans et est étudiante en BAC2 en Sciences Politiques. Intéressée par les actualités et les questions sociales, Siilen a tout naturellement décidé de se lancer dans l'Aventure d'Univers. Siilen occupe donc les fonctions de graphiste et de responsable réseaux sociaux au sein de notre journal étudiant !

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